Depuis quelques jours, ou depuis la reprise du travail, dès que nous rencontrons quelqu’un que nous n’avions pas vu depuis Noël, nous présentons des voeux : de réussite, de bonne santé, de bonheur, de prospérité, de joie, de paix, etc.
C’est presque devenu un automatisme.

Mais que faisons-nous pour contribuer à la réalisation de ces voeux ?

Ainsi, concrètement, moi, qui vient de souhaiter une bonne santé à mes collègues de travail ou mes voisins, qu’ai-je fait, ou qu’ai-je l’intention de faire, pour contribuer à leur bonne santé, ou par exemple, pour alléger le fardeau de tâches quotidiennes qui pèsent sur leur santé ?
Si j’ai souhaité la paix à ces lointains amis sur un autre continent, qu’ai-je fait de concret pour améliorer leur situation là-bas ?

Est-ce que je pense vraiment ce que je souhaite aux autres ?
Et d’où puis-je penser que cela leur viendra, si je n’y contribue pas un peu moi-même ?
Ces mots ne me coûtent pas grand-chose, c’est vrai, alors qu’une petite action personnelle me demanderait bien plus.

Peut-être suis-je croyant ?
Peut-être que je pense inconsciemment qu’une divine Providence pourvoiera à tout, sans qu’il ne m’en coûte rien, et sans que ne me soit demandé le moindre effort ? Ou alors... qu’est-il donc attendu de moi en échange ?

A moins que ce ne soit pure hypocrisie de ma part, de simples « voeux pieux », ou même rien de plus qu’un automatisme poli...

Cette année je me présente aussi des souhaits à moi-même :

  • d’être congruent,
  • de mettre mes actes en accord avec mes paroles,
  • et en particulier de ne pas offrir de mots creux mais des contributions réelles.

Alors j’ai pris une résolution cette année, une résolution simple à laquelle je vais m’efforcer de m’y tenir : « Quand je souhaite, je dois pouvoir contribuer ! ».